En France, les mamans qui choisissent des couches lavables le font pour différentes raisons. La plupart du temps, c’est parce que c’est :
Il y a beaucoup de termes pour désigner les couches lavables. Dans le commerce, vous avez l’embarras du choix entre les modèles de kit, de pack ou de lot tout en un, tout en deux, des couches à poches, les versions moulées et les versions plates.
En fonction des marques, on peut trouver une multitude de tailles, mais aussi de types de fermetures…
Comme dans le cas des couches jetables, les couches lavables existent aussi dans différentes tailles, mais les plus courantes sur le marché sont les multi-tailles ou tailles uniques.
La particularité de ces couches réside dans la possibilité d’ajuster la grandeur de la couche de façon significative au niveau de la taille et de la circonférence de la cuisse.
Vous avez ainsi le choix d’agrandir ou de rétrécir la taille de la couche selon la taille du bébé. Ces modèles sont généralement adaptés aux bébés et enfants de 4,5 kg à 16kg.
Les couches lavables pas cher sont habituellement proposées dans deux variantes : celles avec des systèmes de fermetures à velcros et celles avec des boutons à pressions.
L’avantage d’opter pour le velcro réside dans sa praticité qui est assez similaire à celle d’une couche bébé lavable. Elle est aussi plus rapide à mettre, car elle se fixe par simple scratch. Son léger inconvénient se trouve dans la durée du velcro qui s’use plus vite que les boutons à pressions.
Dans l’univers des couches lavables, vous pourrez vous retrouver devant différents types de fibres. Vous avez notamment les inserts en:
Rassurez-vous, l’entretien d’une couche lavable de nos jours est beaucoup plus facile aujourd’hui qu’il y a 10 ou 20 ans. Privilégiez surtout l’usage d’un produit hypoallergénique pour réduire les problèmes d’allergies.
Si vous optez pour une couche lavable avec inserts munis de systèmes à velcros, prenez soin de bien refermer le velcro vers la partie interne de la couche avant de le passer à la machine à laver, sinon le velcro risque de coller de partout.
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Les ingrédients et ustensiles du nettoyant multi-usage :
* A choisir en fonction de vos préférences (seules ou combinées) : tea tree, lavande vraie, citron, eucalyptus radié, menthe poivrée, pin sylvestre
Recette du spray nettoyant multi-usage :
Versez dans votre vaporisateur 380 ml d'eau tiède, ajoutez les 20 ml de savon noir liquide, les 100 ml de vinaigre blanc. Refermez votre vaporisateur et secouez. Laissez refroidir 5 minutes avant d'ajouter vos 40 gouttes d'huiles essentielles. Secouez à nouveau, et c'est prêt!
Utilisation : vaporisez votre spray nettoyant multi-usage et frottez à l'aide d'une éponge ou d'un chiffon humide. Idéal pour les surfaces de type émail, inox, plastique, verre, et les plaques de cuisson. Evitez cependant de l'utiliser sur les surfaces de type bois, aluminium, ou les surfaces cirées, peintes ou laquées. Stockez votre flacon à l'abri de la chaleur et la lumière pour une meilleure efficacité.
Précautions relatives aux huiles essentielles
L'utilisation d'huiles essentielles est fortement déconseillée en présence de bébés, femmes enceintes ou allaitantes. Dans ce cas, retirez les huiles essentielles de la recette.
Huiles essentielles autorisées à partir du 2e trimestre de grossesse et aux femmes allaitantes : tea tree, lavande vraie, citron, eucalyptus radié
Huiles essentielles interdites pendant toute la grossesse et l'allaitement : menthe poivrée, pin sylvestre
Molécules composant les huiles essentielles : linalol, geraniol, citronellol, limonène. Elles ne sont pas allergisantes en soit, mais peuvent être mal tolérées par les personnes à la peau sensible.
Nous avons à cœur de vous proposer des alternatives saines pour vous et pour votre famille. Par exemple avec les marques l'Étamine du Lys, Harmonie Verte ou encore Lérutan. Vous pouvez également fabriquer votre propre recette de lessive maison!
Pour réaliser votre lessive liquide maison vous aurez besoin de :
Mélangez dans un saladier votre savon de Marseille en petits morceaux avec les cristaux de soude. Versez ensuite le litre d'eau chaude sur ces deux ingrédients. Mélangez à l'aide d'une cuillère ou spatule en bois ou en inox. Ajoutez ensuite le bicarbonate de soude et remuez. Versez ensuite votre lessive dans une bouteille en verre à l'aide d'un entonnoir.
]]>Dans un monde de plus en plus pollué, on n'imagine pas que notre intérieur regorge de substances dangereuses pour notre santé, et encore moins dans les produits ménagers qui nous font penser davantage penser à la propreté qu'à la toxicité. Phosphates, agents blanchissants, parabènes, perturbateurs endocriniens, parfums de synthèse, substances irritantes et corrosives... Un cocktail qui a de quoi faire peur. Mais pas de panique! Nous avons dressé pour vous la liste des substances à éviter afin que vous y voyiez plus clair.
Dans les lessives, il y a quelques substances à éviter, parmi elles les sulfates, les colorants ou encore les isothiazolinones. Retrouvez la liste complète dans notre article Pourquoi choisir une lessive naturelle?
Les substances toxiques pour notre santé :
- Acide chlorhydrique : corrosif, irritant pour la peau et les poumons
- Acide oxalique : corrosif, irritant pour les yeux et la peau
- Acide sulfamique : irritant
- Acide formique ou méthanoïque : corrosif
- Acétone : toxique pour le sang, les reins, le système nerveux, la peau
- Aldéhyde α-hexyl-cinnamique : irritant
- Alcools éthoxylés, C9-C11, 6 OE, C10 : irritants pour la peau et les yeux
- Ammoniaque : irritant pour les yeux, la gorge, la peau et les poumons
- Ammonium quaternaire : irritant, allergène
- Benzène : cancérogène possible
- BHA (oubutylated hydroxyanisole) et BHT : perturbateurs endocrinien
- Butane : neurotoxique
- Butoxyéthanol : irritant, cancérogène possible
- Butylphenyl methylpropional : allergène
- Chloroforme : solvant toxique soupçonné d'être cancérogène
- Cyclopentasiloxane : perturbateur endocrinien
- DAE (diéthanolamine), MEA (monoéthanolamine, 2-aminoéthanol), TEA (triéthanolamine) : cancérogènes possibles, irritants pour les poumons, la peau et les yeux
- Dichloroisocyanurate de sodium dihydraté : corrosif, irritant pour les yeux, la peau, les poumons
- Diethyl phtalate : cancérogène, perturbateur endocrinien - peut se cacher sous le nom fragrance si le produit n'est pas certifié bio
- Éthanolamine : corrosif, irritant pour la peau et les poumons
- Ethoxydiglycol (DEGEE) : corrosif, irritant pour la peau et les poumons
- Ethoxylate de nonylphénol : perturbateur endocrinien
- Hypochlorite de soude : irritant pour la peau
- Lyral (ou hydroxyisohexyl 3 cyclohexene carboxaldehyde) : très allergisant
- Lauryl sulfate de sodium ou Laureth sulfate de sodium (SLS) : irritants pour la peau
- Lauryl sarcosinate de sodium (N-Lauroylsarcosinate de sodium ou sarkosyl) : irritant
- Metasilicate pentahydrate de sodium : corrosif et irritant
- Parabènes (Butylparaben, Propylparaben ou Parahydroxybenzoate de propyl) : perturbateurs endocrinien
- Parfums, fragrance : s'ils ne sont pas labellisés bio, se sont potentiellement des allergènes et perturbateurs endocriniens
- Peroxyde d'hydrogène : irritant, corrosif, dangereux en cas de mélange (acides, ammoniaque)
- Propane : toxique pour le sang, les reins, le système nerveux, la peau
- Phénoxyéthanol : allergisant, irritant, perturbateur endocrinien
Les substances toxiques pour notre santé et l'environnement :
- Acide sulfamique : irritant, corrosif, toxique pour les organismes aquatiques
- Alkyl ethoxylates : irritant, toxique pour les organismes aquatiques
- Alkyl dimethyl amine oxyde : irritant et dangereux pour l’environnement
- Benzisothiazo-linone : irritant, allergisant, toxique pour les organismes aquatiques
- Didécylméthyl-ammonium chloride : irritant, corrosif, favorise l'apparition de micro-organismes résistants
- EDTA : faible biodégradabilité
- Formadéhyde : polluant, irritant et cancérogène
- Hydroxyde de sodium : irritant, corrosif, menace potentielle pour la faune et la flore
- Hypoclorite de sodium : corrosif et dangereux pour l’environnement (présent dans la javel)
- Lodopropynylbutyl carbamate : allergisant, irritant, corrosif, très toxique pour les organismes aquatiques
- Metaperiodate de sodium : irritant, corrosif, toxique pour les organismes aquatiques
- Méthylchloroisothiazolinone : très allergisant, très toxique pour les organismes aquatiques
- Méthylisothiazolinone : très allergisant, très toxique pour les organismes aquatiques
- Nitrilotriacétate trisodique (NTA) : cancérogène possible, toxique pour les organismes aquatiques
- Phosphate : diminue l'oxygène nécessaire à la vie marine
- Phosphonates : toxiques pour les organismes aquatiques
- Polycarboxylates (PCA) : faible biodégradabilité
- Triclosan : perturbateur endocrinien, irritant pour la peau et les yeux, toxique pour les organismes aquatiques
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Vous trouverez plusieurs tissus qui composent les slings sur notre site :
- Une matière légèrement élastique, très douce et agréable pour les tout-petits comme avec la petite écharpe sans nœud de chez JPMBB (Je porte Mon Bébé).
- En coton sergé tissée pour aller de la naissance à la marche : comme avec Néobulle qui est fabriquée en France, ainsi que Colimaçon
Ce moyen de portage est vraiment utile dès la naissance pour un portage ventral puis sur la hanche avant de passer au dos. Sur la hanche signifie que le bébé aura ses 2 jambes de chaque côté du porteur afin d'élargir son champ de vision. Le sling s'avère particulièrement adapté à cette position.
- Tissu fin très agréable idéal pour les nouveaux-nés
- Réversible pour changer de couleurs au gré de ses envies
- Sans plis cousus donc pans déployables et volte sur l'épaule possible
- Modèle Bulline à plis cousus ou Néo sling à plis non cousus.
- Divers coloris pour tous les goûts
- 100% français
- Plis non cousus, pan à déployer sur l'épaule
- 100% francais
- Coloris unis
Les écharpes stretch permettent de préparer le nouage sur vous avant d'y installer bébé. C'est par exemple le cas des écharpes Je Porte mon bébé (JPMBB) avec ses deux modèles phares : le Basic et l'Original. Mais c'est aussi le cas avec la marque Boba.
Spécificités des écharpes stretch Je Porte Mon Bébé
Modèle BASIC :
- Extensible à base de coton et élasthanne
- Taille unique
- Possibilité de faire le nœud de base avant installation de bébé
- Largeur 50 cm idéale pour les plus petits, portage ventral et hanche
- Tissu plus fin et moins lourd que le modèle Originale
Modèle ORIGINAL :
- Poche colorée contrastée
- Extensible à base de coton et élasthanne
- Taille unique
- Possibilité de faire le nœud de base avant installation de bébé
- Largeur 70 cm de la naissance à la marche et pour le portage dos
- Tissu un peu plus épais et soutenant que le modèle Basic
Spécificités de l'écharpe tricotée Boba Wrap
- Extensible à base de coton et élasthanne
- Taille unique
- Possibilité de faire le nœud de base avant installation de bébé
- Largeur 50 cm idéale pour les plus petits, portage ventral et hanche
- Tissu fin , léger et agréable
Elles peuvent être en coton simple ou avec motifs jacquard, pour quelque chose de plus travaillé dans le coton. Vous trouverez de nombreux modèles parmi les marques Néobulle, Colimaçon et Storchenwiege. Une bonne écharpe tissée en sergé vous permettra un portage en sécurité. La majorité des écharpes font 70 cm de large et varient en longueur. On privilégiera une longueur environ de 4m60 pour adapter tous les nouages sur à peu près tous les gabarits de porteurs. Avec une écharpe courte par exemple 3m60, on optera plutôt pour du kangourou ventral ou dorsal ou encore du portage hanche. Nul besoin d’acheter une écharpe de 5m20 de longueur vous ne sauriez pas quoi faire du reste ;)
L’écharpe tissée permet un portage avec une seule couche de tissu sur le dos du bébé ce qui permet de l’utiliser en hiver comme en été. Du point de vue des coloris, en tant que débutant vous aurez plus de facilités à nouer une écharpe rayée ainsi vous pourrez repérer le pli par pli avec l’aide des couleurs.
Les écharpes en sergé Colimaçon
- 100% français
- coton bio
- coloris unis pour un look sobre et chic
Les écharpes en sergé Storchenwiege
Marque Allemande très ancienne et réputée pour ses coloris à rayures.
Les écharpes Néobulle
En sergé simple :
- 100% français
- tissu sergé
- différents coloris à rayures ou unis
En jacquard :
- 100% français
- modèle en jacquard avec des dessins plus travaillés
- tissu plus fin et agréable
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Il demande moins de techniques de nouages que l’écharpe et permet une installation plus rapide du bébé tout en préservant le côté physiologique du porté et du porteur. Certains mei tai sont réglables au niveau de l’assise du porté afin de pouvoir porter dès 2 ou 3 mois et d’autres ne le sont pas. Dans ce dernier cas le mei tai sera utilisable plutôt vers les 6 mois (en moyenne). Le petit carré d'inspiration chinoise vous offrira la possibilité de porter sur le côté aussi.
L'offre s'est considérablement élargie en proposant des mei tai réglables au niveau de l'assise du bébé ce qui permet de garder une posture physiologique. Le réglage se fait le plus souvent par des petits cordons à resserrer en bas du tablier ou des pressions.
On retrouve dans cette catégorie le Hop-Tye de chez Hoppediz ou encore l'évolu'bulle de chez Néobulle. En mei tai réglable on retrouve aussi le Babycarrier de chez Storchenwiege qui lui est un hybride car il possède deux pans en guise bretelles mais une ceinture ventrale à clips comme les préformés. Il est réglable également en terme d'assise pour accueillir un bébé de moins de 6 mois. On trouvera des Mei tai non réglables qui seront dans ce cas possibles d'utilisation vers les 6/9 mois de l'enfant comme le BB Tai de chez Babylonia par exemple.
Certains auront des bretelles déployables pour pouvoir étaler le tissu sur les épaules. Pour d'autres ce sera des bretelles rembourrées. On retrouve un mixte des deux avec l'évolubulle puisqu'il possède des bretelles rembourrées au niveau des épaules et des pans qui se finissent en déployables pour "fabriquer" une assise ou un renfort sous les fesses du bébé quand celui-ci devient plus lourd.
Certains parents préféreront ce type de portage car il rassure.
NÉOBULLE |
Evolu'bulle : |
|
BABYLONIA |
BB Taï : |
|
STORCHENWIEGE |
Babycarrier : |
|
HOPPEDIZ |
Hop Tye : |
Le préformé possède des boucles et clips et ne nécessite pas de nouages. Il est réellement utilisable à compter du moment où l’enfant est capable de saisir ses chevilles et/ou de s’asseoir.
Cet âge restera très variable chez les bébés. Certains pourront y être porté vers 5 mois quand d’autres devront attendre 7 mois... Alors quand est-il de la vente de ces préformés dès la naissance ? les fabricants conseille le portage d’un nouveau né avec l’aide de la culotte intégré ou encore d’un coussin pour certains.
En préformé, le portage sur le côté est possible mais pas sur tous les porte-bébés. Il faudra veiller à regarder si les bretelles se déclipsent afin de pouvoir déjà les croiser dans le dos en portage ventral et surtout pouvoir les placer de façon à porter sur la hanche comme le Manduca ou encore le Physiocarrier de JPMBB par exemple. Le portage sur le côté avec ce genre d'outil n'est pas des plus pratique car les bretelles rembourrées peuvent être gênantes pour le porteur. L'installation n'est pas des plus aisée non plus.
Le préformé physiologique plait énormément aux parents car c'est celui qui se rapproche le plus visuellement des porte-bébés que les parents ont l'habitude de trouver en magasin. C'est un peu le principe du sac à dos : un tablier, deux bretelles rembourrées, une ceinture ventrale et le tout se ferme à l'aide de clips. Une réelle installation rapide surtout pour un enfant qui marche déjà et/ou un parent n'ayant pas ou plus envie de nouer une écharpe.
Avantage : pas de nouage
Inconvénient : réelle optimisation de l'installation vers 5/6 mois.
Il existe cependant des préformés vendus avec un système de réduction ou culotte de naissance (Manduca) ou coussin (pour l'ergobaby ou le physiocarrier).
Le préformé remplace aisément le sac à dos de montagne qui finalement pèse plus lourd et ne permet pas un contact rapproché porteur/porté. L'équilibre du parent sera préservé avec un préformé.
Le choix du préformé
Il existe pas mal de préformés sur le marché et malgré les comparatifs en ligne que l'on trouve il sera préférable de pouvoir essayer en atelier ou avec une personne déjà en possession d'un de ces préformés.
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Conseil de lecteur nos articles bébé maman
Avantage : rapide à installer et très aéré. Il sèche particulièrement vite.
Un réel portage rapide et facile d'installation. Il est dit d'appoint car il soulage le porteur.
Il ne libère cependant pas les deux mains comme un portage classique car une main devra être placé en haut du dos du bébé en soutien.
C'est un formidable outil pour les baignades en piscine ou à la mer, les allers retours à l'école etc.
Voici les moyens de portage d'appoint conseillés:
100% français |
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100% français |
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100% français |
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Pour le portage d'appoint mais sur les deux épaules |
Il y a deux raisons principales à privilégier les alternatives zéro déchet : tout d'abord, comme son nom l'indique, le zéro déchet permet de réduire son impact sur l'environnement et de prendre soin de la planète. Si le zéro déchet a principalement une dimension écologique, il permet également de faire de nombreuses économies dans de nombreux domaines : à la maison, dans la cuisine, dans la salle de bain, dans les affaires de bébé, etc. Vous retrouverez dans cet article nos astuces pour adopter quelques gestes zéro déchet. Bon à savoir : en France on recycle 23% des matières plastiques, 71% du verre et 88% des cartons et papiers.
Le saviez-vous ? Le plastique est crée à partir de pétrole et de matières chimiques. Il existe d'ailleurs un septième « continent » sur Terre, uniquement composé de déchets plastiques ! On appelle cette horreur « continent » car elle ne fait pas moins de 3,5 millions de km². Cette zone se situe dans l’océan Pacifique, entre Hawaï et la Californie, zone jusqu'à laquelle les plastiques du monde entier ont dérivé. En plus d'être peu esthétique, ce monstre de plastique est un gros problème pour les poissons. Certains se retrouvent emprisonnés dans des matières plastiques et d'autres grandissent avec un morceau de plastique autour d’eux, et autre fait alarmant : certains poissons en ingèrent. Ce qui veut dire que pour les personnes ayant un régime omnivore, le plastique se retrouve tout droit...dans leur assiette!
Avec la cuisine, la salle de bain est sans doute un des endroits où on pollue le plus, entre les cotons jetables, les emballages plastique, les protections hygiéniques, etc. Vous trouverez dans le tableau ci-dessous les avantages à choisir l'une ou l'autre option.
Dans l'univers de la puériculture, il existe quelques petites astuces pour produire moins de déchets : les biberons en verre ou en inox, les couches lavables, les lingettes compostables ou encore les lingettes lavables. En plus d'être exempts de BPA, phtalates et matières toxiques, les biberons en verre ou en inox ont l'avantage d'être plus écologiques que leurs cousins en plastique. Opter pour les couches lavables c’est faire le choix d’un mode de vie plus écologique : il faut entre 4000 et 6000 couches jetables contre 20 couches lavables pour garder bébé au propre jusqu’à autonomie complète. Si c'est une alternative écologique, c'est également un moyen de faire de véritables économies (entre 1000 et 2000€ environ jusqu’à la propreté) ! Les lingettes lavables permettent elles aussi de faire de vraies économies. En partant sur 50 paquets de 80 lingettes par an (3€ le paquet), soit 100 paquets environ jusqu'à la propreté, vous pouvez économiser jusqu'à 250€ en optant pour le kit de lingettes lavables pour bébé.
Dans la cuisine, il existe de nombreuses astuces pour réduire ses déchets. A commencer par les bouteilles en plastique que vous pouvez remplacer par des bouteilles en verre ou en inox. Plutôt que d'utiliser de l'essuie-tout à la moindre tâche sur la table ou le sol, préférez les serviettes lavables, tout aussi efficaces! Pour le goûter, rien de mieux qu'une compote de fruits, mais si vous essayiez les gourdes réutilisables ? En plus d'avoir un design amusant, elles sont pratiques et écologiques!
Coup de coeur : la box beau geste qui vous envoie chaque moi des jolies produits, pratiques et respectueux de l'environnement pour d'abonner ou pour l'offrir c'est par là : Box zéro déchet beau geste
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Avant de rentrer dans les détails, voyons comment est faite une couche lavable, nous verrons ensuite les spécificités (TE1, TE2, TE3, Insert, Poche, Booster etc…)
La couche est composée de 3 parties :
Maintenant qu’on a les 3 grandes parties de la couche on va différencier plusieurs modèles en fonction de la façon dont la partie absorbante vient s’intégrer dans la couche lavable.
La couche lavable TE1 est la couche la plus simple du marché. La partie absorbante est directement cousue dans la partie imperméable. On met donc tout à la machine à chaque change.
Pratique car elle ne demande pas beaucoup de manipulation c’est un peu comme si vous aviez une couche jetable que vous laviez à chaque fois.
La couche lavable TE2 est la couche la plus utilisée. Comme la TE1, on trouve souvent une partie absorbante cousue dans la couche TE2. Cependant cette partie constitue une poche dans laquelle vous pouvez ajouter un insert absorbant supplémentaire qui va permettre d'accroître l’absorbance de la couche.
Les couches lavables sont généralement évolutives en taille (de 3kg à 15kg). Les bébés n’ayant pas les mêmes besoins quand ils grandissent, on pourra alors ajuster la capacité d’absorption de la couche lavable au besoin. C’est aussi pratique pour la nuit, pour éviter les fuites lorsque l’on change moins la couche.
L’autre avantage, est que l’on n’est pas forcé de changer la couche à chaque change et de se limiter à l’insert.
La couche lavable TE3 est la plus modulable puisque les parties absorbantes et les parties étanches sont complètement séparées. Vous avez donc un insert et une culotte étanche à assembler à chaque change. Encore plus vrai que pour la TE2 le changement de la partie imperméable n’est pas nécessaire à chaque change.
Pas obligatoire mais qui nous semble nécessaires, les voiles jetables pour couches lavables TE1 TE2 TE3 que l’on met en dernier dans la couche permettent de jeter toutes les parties solides simplement lors du change. Pas besoin de racler l’insert ou le fond de la couche, il suffit de le mettre à la poubelle.
Un vrai “game changer” dans la routine couche lavable.
On trouve 4 matières principales pour les inserts absorbants pour couches lavables :
Sur la photo des inserts en chanvre, connus pour leur forte capacité d'absorption
D’origine naturelle, le temps de séchage et l’absorption sont moyens. C’est le plus utilisé mais sa fabrication est très coûteuse en eau.
Les inserts en bambou ont une très bonne absorption et temps de séchage très court. C’est aussi le plus transformé car il utilise des solvants pour être transformé en viscose.
Les inserts en microfibres, Malgré une absorption moyenne et un temps de séchage rapide, la microfibre est la matière la plus recyclée. Attention cependant il faudra la booster rapidement sinon gare aux fuites. Elle demande une attention particulière à l’entretien pour éviter l’encrassage.
Les inserts en chanvre sont très absorbant mais long à sécher. Le chanvre est la matière écolo pour les inserts car il pousse très facilement. Point noir les odeurs peuvent persister et cartonner au lavage si l’eau est très calcaire.
Les couches évolutives suivent la croissance de l’enfant de 3kg à 15kg environ. Vous pouvez régler la taille avec plusieurs niveaux de pression.
Sinon les tailles S / M / L / XL de couche sont disponibles en fonction du poids et de la taille de votre enfant. Il faudra les renouveler lorsque l’enfant grandira. Il est admis couramment qu’un enfant aura besoin de 2 à 3 tailles jusqu’à devenir propre.
Il est vrai que les couches lavables sont plus imposantes que les couches jetables. Mais il faut nuancer, il peut y avoir de grosses différence selon les types de couches et les inserts que l'on va mettre à l'intérieur.
Les TE1 par exemple sont plus épaisses que les TE2 avec un insert en chanvre qui est très absorbant.
Plus le bébé est petit plus les couches paraitront grosses. Si vous rencontrez des problèmes pour fermer les bodys vous pourrez acheter des extenseurs de body ou rallonges body. Ces derniers se clippent sur la fermeture habituelle du body et permettre de gagner quelques tailles sur les bodys quand il deviennent un peu juste.
Rallonge body blanc pour bébé (dès 1,90€ la pièce)
Quelle équipement et quel entretien pour vos couches lavables ?
Pour passer en 100% couche lavable avec un lavage tous les 2 ou 3 jours nous conseillons 20 à 25 couches TE2.
Varier les inserts en privilégiant les gros absorbeurs pour la nuit (effet gros popotin !). Pour la journée cela dépend de votre enfant, pour certain la TE2 sans insert suffiront d’autres ajouteront un insert en microfibre et pour certain il faudra du chanvre à chaque fois.
Testez quelques modèles avant de tout acheter et n’hésitez pas à mixer les solutions en fonction des situations (jour, nuit, voyage, vacances, crèche).
Il y a deux points principaux à vérifier quand vous achetez des couches d’occasion.
1- Les élastiques peuvent avoir souffert et alors c’est la fuite ! Vérifiez bien les élastiques. Si vous êtes bricoleur/euse vous pouvez les changer pour en mettre des nouveaux.
2- Attention couche encrassée. L’entretien des couches demande un peu de rigueur, nous en parlerons plus bas. Si la couche a été lavée au savon de marseille, si elle est grisée ou a des taches il faudra surement faire plusieurs bains de décrassage (on vous explique tout sur le décrassage après).
Pour dégoter des couches lavables pas cheres allez voir sur leboncoin, vinted ou encore facebook.
Pour ceux qui le souhaite sachez qu’il existe plusieurs pages facebook de mise en relation de parents entre eux pour l’achat de couches lavables d’occasion. C’est une bonne façon de s’y mettre à moindre coût. Vous pourrez aussi y trouver plein de conseils et même de l’aide si vous rencontrez des difficultés.
exemple : Couches Lavables Pour Tous: Entraide Et Bienveillance
https://www.facebook.com/groups/5970083084
Couches Lavables Ventes-Échanges-Achats-Location
https://www.facebook.com/groups/167270576805308
Vous pourrez vous même revendre vos couches à la fin de leur utilisation.
Les couches lavables et les inserts neufs peuvent être mis à tremper pendant une douzaine d'heure dans de l'eau froide avant la première utilisation. Vous pouvez aussi les laver à la machine 2 ou 3 fois, en effet la fibre gagne en absorption avec le temps et l'absorption devient maximum au bout d'une quinzaine de lavages.
Il ne faut donc pas s'inquiéter les premières fois si les couches se remplissent vites, la capacité va augmenter avec les lavages !
Avant première utilisation, faites un décrassage des couches lavables d’occasion
Faites une désinfection (trempage dans l’eau de javel puis machine à laver)
Faites un nouveau lavage à 60°C
Les couches lavables doivent être propres, blanches, non tachées et n’avoir aucune odeur (mouillées ou sèches).
Pour stocker les couches entre 2 lavages à la machine il vous faudra :
L'idéal est de mettre les couches sales dans un filet de lavage que vous mettrez dans votre poubelle étanche. Cela facilitera la manipulation pour les mettre dans la machine.
Nous vous déconseillons de stocker vos couches dans de l'eau, elles vont s'abimer plus vite et elles seront plus difficiles à manipuler.
L'élément qui nous parait nécessaire pour utiliser des couches lavables, c'est le voile jetable. Placé dans la couche entre l'insert et le bébé il récolte les solides (selles). Il vous permet de les jeter directement dans la poubelle le contenu de la couche. Si jamais il y a des débordements il faut avec du papier laver la couche au maximum au dessus des toilettes pour les parties solides puis la rincer à l'eau froide avant de la stocker.
Un enfant va consommer en moyenne 6500 couches de la naissance à la propreté.
Le budget total pour des couches jetables va énormément varier selon la marque que l'on va choisir pour se couche. En moyenne le coût sera de 1200€ à 2500 € Pour les couches jetables. Pour les couches lavable le coût estimé est d'environ 600 €.
Les dépenses engagées pour des couches jetables sont donc deux fois plus forte que celles pour les couches lavables.
Ce n’est pas intuitif surtout quand on commence à regarder le prix des couches lavables peut faire peur mais en regardant bien le cout global sur 3 ans on s’y retrouve.
Au delà du budget à alouer aux couches il faut comprendre qu’on achètera les couches lavables d’un seul coup et les couches jetables au fur et à mesure.
Si on veut s’équiper pour des cycles de lavages de 3 jours il faudra compter une vingtaine d’inserts et une dizaine de couches lavables.
Cela représente un budget plancher 200€ auquel il faut ajouter la poubelle spécial et un sac étanche pour stocker les couches au fur et à mesure.
Comptons large 300 euros que l’on multiplie par 2 pour avoir un autre cycle de 3 jours et avoir le temps de laver et sécher notre matériel.
On retrouve bien les couches lavables à 600€ vs 1200€ pour des couches jetables
Les couches lavables représente un énorme économie sur 3 ans il faut juste en avoir conscience pour investir dès le début les 600 euros nécessaires.
Autre avantage, on pourra revendre nos couches quand l’enfant sera propre.
Une alternative à l’achat de couches lavables est la location. En tapant sur internet “location de couches lavables” vous trouverez plusieurs société qui se sont positionnées sur ce créneau. Le concept est intéressant et peut permettre de tester différents type de couches TE1 TE2 ou TE3 et de varier les couleurs. L’avantage de la location c’est aussi la garantie d’avoir du bon matériel pendant toute la croissance de l’enfant. Louer ses couches évitera aussi de devoir avancer les 600 euros dont nous avons parlé plus haut.
Utiliser des couches réutilisable c’est avant tout un geste responsable envers l’environnement. Ecologique parce que vous consommer moins de ressource et générez moins de déchet. C’est vraiment un système très vertueux pour l’environnement de votre enfant et sa planète de demain.
C’est super mais concrètement on économise quoi ?
De L’eau :
Couches lavables 2416L < 19833L couches jetables
2416L c’est le besoin en eau pour produire 24 couches lavables
19833L pour fabriquer les 6500 couches jetables dont aura besoin un enfant.
Il faut bien sur ajouter les 83M3 d’eau nécessaire au lavage des couches lavables. Soit 83m3 contre 120m3 pour une couche jetable.
Du pétrole
Couches lavables 0kg < 67kg couches jetables
67kg de pétrole contenu dans les couches jetables
0kg de pétrole dans les couches lavabels
l'Agence Nationale de Sécurité Sanitaire (ANSES) a publié un rapport sur la composition des couches jetables pour bébé avec un bilan une fois de plus très sévère. Sur 23 références analysées, toutes présentent un dépassement des seuils sanitaires pour au moins une substance chimique, et ce même pour les couches dites "écologiques".
Un constat sans appel et qui fait froid dans le dos. On vous laisse lire le test de 60 millions de consommateur :
https://www.60millions-mag.com/2018/09/01/test-de-couches-bebe-quand-l-absence-de-residus-toxiques-12212
Pour laver vos couches lavables sans risques d'encrassement et sans les abimer il ne faut pas qu'elle contienne de glycérine, d'adoucissant, de javel. Ne pas mettre de détachant et limiter la quantité de produit à chaque machine.
Pour ce qui est des lessives "maisons" il existe deux solutions :
Pour faire votre propre lessive biologique maison adapté aux couches lavables il vous faudra :
Matériel :
Il peut arriver que la lessive se déphase dans les bouteilles, il suffit de les secouer pour homogénéiser le mélange avant de s'en servir.
Il peut aussi arriver que votre lessive spécial pour couche lavable devienne de plus en plus pâteuse (dur), vous pourrez alors ajouter un peu d'eau chaude et secouer énergiquement pour réhydrater votre lessive.
ATTENTION : si vous souhaitez laver du linge avec cette lessive il faudra ôter les cristaux de soude de la recette sous peine de voir vos habits blanchir.
Sinon si vous ne l'utilisez que pour les couches lavables de votre enfant vous pourrez en accentuer l'efficacité en ajoutant deux cuillères à soupe de percarbonate de sodium directement avec les couches dans la machine. Vos couches ne seront que mieux désinfectés et blanchies.
Lessives écologiques :
Lessives non biologiques compatibles :
Lessives déconseillées :
Vous pouvez acheter des couches lavables principalement sur les sites Internet dédiés ou généralistes, dans les magasins de puériculture ou d’alimentation biologique, et les salons bio. Certaines chaînes de puéricultures comme Aubert ou Bébé cash commencent à référencer des couches lavables.
Si les crèches ou haltes garderies ont de plus en plus conscience de l’intérêt des couches lavables, il faudra encore un peu de temps pour y arriver à 100%. Cela dit certaines crèches s’y sont faites et ça marche bien, les retours d’expériences montrent que les équipes trouvent le système finalement plus simple qu’elles ne le pensaient. Comme à la maison un certain protocole et une routine d’organisation sont à mettre en place mais cela fonctionne plutôt bien.
Si ce n’est pas le cas de votre crèche il faudra voir directement avec votre centre de garde mais pourquoi ne pas initier le changement avec eux. En en discutant vous planterez certainement une graine pour amorcer le changement !
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Avec gluten
- Blé tendre (froment)- Blé dur
- Grand épeautre (ou épeautre)
- Seigle
- Orge (mondé, perlé)
Teneur en gluten plus faible (acceptable pour les intolérants léger mais pas pour les allergiques)
- Kamut
- Petit épeautre
- Avoine (techniquement pas de gluten, mais une molécule très proche
Sans gluten
- Maïs
- Millet (millet commun, fonio, teff, sorgho)
- Riz
Et les « pseudo-céréales » :
- Amarante
- Quinoa
- Sarrasin et kasha
Les céréales proposées sont issues de l’agriculture biologique, exemptes de traces de pesticides, engrais et produits chimiques. Après avoir été triés, pelés, décortiqués, les grains sont (ou pas) broyés sur meule de pierre. La mouture est lente, sans chaleur, préservant les propriétés nutritives de la céréale. Les farines ne sont pas trafiquées (ajout d’agent de blanchiment ou enrichissement artificiel de vitamines et minéraux, supprimés lors du raffinage des farines non-bio).
Pour info, dans le circuit classique industriel, les traitements se succèdent, depuis la semence jusqu’à la farine : produits chimiques pour la conservation des semences, traitement des sols (pesticides, désherbants, insecticides…), gazage des grains avec des conservateurs pour le stockage (en silo, pour transport en bateau). Et on ne parle même pas des produits transformés issus des grains !
La première fois qu’on entre dans un magasin bio, on est frappé par les rayons céréales, farines, graines, légumineuses… en effet, le mode d’alimentation proposé par la filière biologique fait la part belle aux produits céréaliers et végétaux, en proposant des variétés introuvables en grande distribution traditionnelle.
Il est très amusant de tester ces produits, faire des essais . Et j’ajoute que les prix sont plus que raisonnables, pour un bénéfice qualité certain !
On trouve notamment de nombreuses « variétés anciennes » en bio. Mais qu’est-ce-que c’est ? Agronomes et archéologues tentent de retracer l’histoire de chaque céréale (de la plus ancienne à la plus récente), pour en expliquer l’évolution. Depuis le néolithique, les cultivateurs ont sélectionné leurs meilleurs grains pour les semences suivantes : les plus gros grains, les plus faciles à transformer en pain, les plantes aux meilleurs rendements… Ainsi, le patrimoine génétique des plantes cultivées a progressivement évolué, au cours de croisements volontaires ou de sélections volontaires. Les variétés anciennes sont donc les « ancêtres » des plantes d’aujourd’hui, et présentent l’intérêt d’être résistantes aux maladies et aux parasites, se développant plus facilement sans engrais ni pesticides de synthèse.
Les variétés « hybrides » sont le résultat de croisements volontaires entre plusieurs lignées. Les plantes ainsi obtenues sont plus vigoureuses et ont de meilleurs rendements, le maïs en étant « l’emblème » le plus spectaculaire (les épis ont évolué de 2,5 cm pour la plante cultivée il y a 7000 ans en Amérique du Sud à 30 cm aujourd’hui !). Ajoutons à cela les rendements démultipliés et la progression de semences génétiquement modifiées (O.G.M.), et nous assistons à une transformation profonde de la filière agricole !
La plupart des céréales (blé, seigle, épeautre, petit épeautre, riz) peuvent se présenter sous forme complète, semi-complète (bise) ou blanche. A l’exception du blé tendre et du maïs, qui ne nécessitent pas de « décorticage » pour être consommés, les autres céréales portent des grains « vêtus » : il faut les décortiquer pour ensuite séparer le grain comestible de son enveloppe, la « balle », qui ‘est pas comestible. Après ce décorticage, le grain est dit complet : il est encore recouvert d’une peau fine et brune, le son, riche en protéines, vitamines, minéraux, acides gras essentiels… Tout bénef !
Ensuite on peut raffiner les céréales par abrasion (pour les grains entiers) ou par tamisage (pour les farines). Selon le traitement du blanchissage, la céréale devient semi-complète (farine de froment bise ou riz semi-complet sont un bon compromis entre intérêt nutritionnel et plaisir gustatif ou tolérance intestinale) ou blanche, qui ne contient pratiquement plus que de l’amidon.
Elles se conservent relativement bien, mais… attention aux parasites ! J’ai nommé les mites alimentaires (et charançon, mais moins calamiteux), qui envahissent tous les placards, allant même jusqu’à contaminer les paquets non ouverts (oui oui, les larves trouent plastiques et paquets d’emballage). Chaque année, dès les beaux jours, les larves (qui se sont incrustées par-tout !) éclosent et se transforme en petit papillon gris…
Moi-même ayant été gravement atteinte (2 à 3 années de lutte contre l’envahisseur), voici quelques astuces :
- Etre vigilant(e) à l’achat (surtout le vrac, en magasin bio, mais aussi les paquets fermés).
- Tout mettre en pot si possible (genre gros pot de verre), farines, graines et céréales, hermétiquement fermé.
- Si contamination il y a… jetez ! Oui, je sais, cela fait mal au cœur, mais ne pas jeter les produits contaminés, c’est s’exposer à un enfer… avec perte de la quasi-totalité des produits d’épicerie de la cuisine si ça dégénère !
- Certains congèlent les produits suspects (ou automatiquement après achat) quelques jours ; cela ne présente aucun risque sanitaire, vu le taux très faible « d’eau solvante disponible ».
- A savoir qu’il existe des « plaquettes anti mites » en magasin bio, sorte de scotch aux phéromones… encore une fois, passé un certain stade, cela reste inefficace, d’autant plus que seuls les mâles sont attirés. Il existe d’autres pièges, type « boîte à collecte »…
- Les feuilles de laurier sont réputées efficaces, ainsi que les graines de fenugrec et la lavande, à disperser dans sa cuisine
- Une fois les paquets mis en boîte hermétique, nettoyer cuisine, sols, placards voire murs et plafonds (quand je dis qu’elles se collent partout, c’est vraiment partout, le moindre recoin !), au vinaigre blanc par exemple.
- Il existe une solution paraît-il efficace : introduire chez soi une autre variété d’insecte, le « trichogramme », qui est leur ennemi naturel… Les avis sont les bienvenus !
- Eviter tout de même de conserver les céréales, flocons ou farines trop longtemps, pour éviter leur rancissement. Donc hop, on résume : en bocal, au frais, à l’abri de la lumière et au sec.
Comme pour toutes les autres familles d’aliments, on conseillera de consommer le produit le plus basique possible, le plus « vivant » possible : ici, c’est la céréale complète et entière.
Les flocons ne sont pas trop éloignés du grain entier, leur valeur nutritionnelle est donc sensiblement la même (les grains sont précuits à la vapeur puis aplatis en douceur, parfois rapidement toastés au four pour les rendre croustillants). Ils peuvent dépanner (grâce à leur côté rapide et pratique) et apporter un plus à une recette, sans toutefois avoir la même « vitalité » que le grain entier.
La « crème » est une farine précuite, qui sera utile pour la réalisation de sauces, bouillies pour les petits, crèmes dessert (crème de riz, de blé, d’avoine…). On la cuit quelques minutes, délayée dans un bouillon ou un lait végétal, en la faisant épaissir sur feu doux.
La farine reste l’idéale pour la réalisation de gâteaux, clafoutis…
Ce n’est pas plus difficile que de faire cuire du riz ! On peut les servir en gruau tout simple (en accompagnement d’un légume ou d’une viande, poisson…) ou dans un gratin, une salade, en galettes végétales…
Doser : compter 1 verre pour 2 personne est simple et approximatif (80 à 100g par personne)
Rincer : mettre les céréales dans un saladier, verser l’eau dessus et remuer avant de rincer à la passoire. Cela retire les poussières éventuelles, une partie de l’amidon du riz ou encore la saponine amère du quinoa…
Tremper : les céréales à cuisson longue gagneront à être trempées suite au rinçage, d’1/2 heure à une nuit. La cuisson sera écourtée et les bénéfices de la germination lancés (activation des enzymes et élimination de l’acide phytique)
]]>Pour cette recette, vous aurez besoin de :
Mélangez dans un saladier les flocons d'avoine avec la boisson végétale de votre choix jusqu'à ce qu'ils soient légèrement ramollis. Ajoutez les oléagineux, le miel, l'huile et les graines. Étalez le tout sur une plaque après y avoir déposé une feuille de cuisson. Votre muesli ne doit pas dépasser les 1cm d'épaisseur, au risque de ne pas dorer uniformément. Enfournez à 180°C pendant 10 minutes. Remuez de temps en temps pour que toute la préparation soit bien dorée. Sortez du four et ajoutez-y les pépites de chocolat ou le fruits secs une fois refroidi. Conservez-le dans un pot en verre étanche, jusqu'à deux semaines après sa préparation.
]]>En général, une couche lavable possède les éléments suivants:
Plusieurs appellations sont possibles mais les plus utilisées sont absorbant et insert. C’est la partie où se dépose les déchets de bébé : urine et selle. Son rôle est donc d’absorber tout liquide qui se trouve dans cette zone, notamment l’urine.
C’est le scratch pour attacher de part et d’autre du bébé.
En France, entre 2 et 3% des parents utilisent les couches lavables pour leurs bébés. Vous avez ainsi le choix entre différents inserts :
Pour le petit déjeuner accompagné d'un muesli maison ou en tartine pour le gouté voici notre recette fait maison !
Les ingrédients de la recette :
- 150 g de noisettes bio sans peau
- 10 g de cacao cru bio
- 100 g de chocolat bio
- 25 g de lait en poudre bio
- 5 càs de sirop d’agave bio
- 10 ml d’huile de tournesol ou de noisettes bio
La recette de pâte à tartiner au chocolat :
Placez l’huile, le sirop d’agave et les noisettes dans un blender, et mixez. Ajoutez les autres ingrédients et mixez à nouveau jusqu’à obtenir une texture lisse.
Votre pâte à tartiner se conservera 1 mois à l’abri de la chaleur et de la lumière.
Les problèmes de santé que nous pouvons connaître s’expliquent essentiellement par ce que nous mangeons et l’environnement dans lequel nous évoluons. Il est essentiel de revenir à une alimentation la moins transformée possible, et les jus en sont un très bon moyen !
La consommation de jus de légumes et de fruits crus permet de prévenir des maladies comme les cancers.
A l'heure actuelle, les apports alimentaires sont très pauvres en nutriments et les modes de vies empreints de médicaments, pollution, café etc... viennent puiser dans nos vitamines et minéraux. Le corps manque clairement de nutriments essentiels pour la santé. Les jus sont un bon moyen de revenir à une alimentation moins transformée et plus naturelle. La digestion est alors plus facile. Les jus vont diminuer l’acidité de votre corps et rétablir son équilibre acido-basique. Les jus de légumes et de fruits frais permettent la consommation de tous les éléments nutritifs qu’ils contiennent.
Les jus de légumes et fruits crus sont parfaits pour consommer tous les nutriments (minéraux, vitamines et nutriments) sans qu’ils soient dénaturés.
En effet, lorsque les légumes (et parfois les fruits, par exemple ceux qu’on met dans une tarte) sont cuits, ces différents éléments sont pour certains détruits ou dénaturés.
C'est pourquoi il est préférable de fabriquer ses jus maison à l'aide d'un extracteur de jus qui possède une faible vitesse de rotation (80 tours/minute) et non d'une centrifugeuse, qui possède une trop grande vitesse de rotation (15000 tours/minute).
L'extracteur de jus préserve les enzymes et une bonne partie des vitamines.
A savoir que les jus en bouteille (même bio) vendus en supermarché sont des jus pasteurisés pour leur conservation et qui ont perdu toutes leurs qualités nutritives.
Il est donc essentiel de boire vos jus maisons pour profiter de ses bénéfices.
Et retrouvez notre recette pour fabriquez vous même votre pâte au chocolat à tartiner succès garanti auprès des petits et des grands !
Pour cette recette (environ 8 crêpes) vous aurez besoin de :
- 125g de farine d’épeautre*
- 2 œufs
- 20g de beurre fondu ou 20ml d’huile de coco
- 25cl de lait (végétal ou non)
- 30g de sucre (de coco ou de canne)
- 1 sachet de sucre vanillé
- 1 pincée de sel
- 1 càs** de fleur d’oranger ou de rhum
* vous pouvez remplacer la farine d'épeautre par de la farine de riz ou de pois chiche, qui sont entièrement sans gluten. La farine de pois chiche a l'avantage de contenir des protéines en plus.
**càs = cuillère à soupe
Conseil : Dégustez un délicieux chaï latte pour accompagner vos crèpes
Vous aimeriez nous partager votre recette bio envoyez nous un email à marie@myorganicstuff.com
]]>En théorie, les huiles essentielles sont totalement proscrites durant la grossesse, et en l’absence de conseils de la part d’un thérapeute, il faut s’abstenir. Même s’il s'agit là d'un excès de précaution, la majorité des huiles essentielles sont strictement interdites durant les trois premiers mois. Pourquoi ? Parce qu’elles risquent de passer la barrière du placenta, représentant un danger pour le fœtus en formation et pouvant même être à l'origine d'avortements spontanés. Comme les huiles essentielles sont lipophiles et liposolubles, elles peuvent se retrouver dans les tissus fœtaux et dans le lait maternel pour les mères qui allaitent. Néanmoins, certaines peuvent être utilisées à partir du 4ème mois, après consultation d'un médecin/pharmacien : il s'agit d’huiles essentielles qui ne referment aucune molécule toxique.
De nombreux médicaments étant interdits durant la grossesse, certaines huiles essentielles peuvent être utiles pour soulager de nombreux maux ! On les utilisera seulement à partir du 4ème mois, et pendant l'allaitement, toujours sur conseil d’un professionnel. Ce sont les huiles essentielles à dominante de monoterpénols, de monoterpènes et d'esters qui peuvent être utilisées. Voici les huiles essentielles les moins toxiques, qui pourront être utilisées par la future maman, mais toujours sur avis médical :
Bergamote, Bois de rose, Bois de hô, Camomille noble (romaine), Cardamome, Ciste ladanifère, Citron zeste, Eucalyptus radié, Eucalyptus smithii, Géranium bourbon, Géranium rosat, Gingembre, Hélichryse italienne, Laurier noble, Lavande vraie (fine), Matricaire (camomille allemande), Mandarine zeste, Marjolaine à coquilles, Marjolaine à thujanol, Niaouli, Néroli, Petit grain bigarade, Orange douce, Pin sylvestre, Ravintsara, Tea tree, Thym à thujanol, Verveine citronnée.
Pendant la grossesse n'utiliser les huiles essentielles qu'en diffusion ou en massage, jamais par voie orale. En massage, ne pas dépasser 6 gouttes quotidiennes.
Les huiles essentielles interdites aux femmes enceintes et allaitantes
Les huiles essentielles riches en cétones (neurotoxiques à hautes doses), phénols (molécules anti-infectieuses puissantes mais irritantes) ou en aldéhydes sont interdites pendant la grossesse et toute la durée de l'allaitement. Voici la liste non exhaustive des huiles essentielles à proscrire :
Ail, Basilic, Cannelle de Ceylan, Cèdre de l'Atlas, Citronnelle (lemongrass), Clou de girofle, Cyprès, Estragon, Eucalyptus citronné, Eucalyptus globulus, Eucalyptus mentholé, Genévrier, Menthe des champs, Menthe poivrée, Menthe verte, Noix de muscade, Origan compact et vulgaire, Palmarosa, Romarin à camphre, Romarin officinal, Romarin à verbénone, Sauge officinale, Thym à linalol, Thym à thymol.
JAMAIS d’huiles essentielles par voie orale pour les enfants, sauf recommandées par un médecin. Pour les bébés, comme pour les femmes enceintes, les huiles essentielles sont à manipuler avec d’extrêmes précautions, et toujours en ayant de solides connaissances des huiles essentielles et un conseil professionnel.
Le premier mois de grossesse
Voir notre article sur les produits à éviter pendant la grossesse
Le deuxième mois de grossesse
Le troisième mois de grossesse
Le quatrième mois de grossesse
Conseil de lecture : Fabriquer sa crème anti-vergetures maison
Le cinquième mois de grossesse
Le sixième mois de grossesse
Le septième mois de grossesse
Le huitième mois de grossesse
Conseil de lecture Les indispensables à avoir dans sa valise de maternité
Le neuvième mois de grossesse
Conseil de lecture :
L'utilisation du lait maternel pour les soins
]]>Chez la maman, le muguet se manifeste par une soudaine douleur, une démangeaison et une irritation (rougeur) du bout du sein. La douleur peut être intense (certaines mamans ne supportent même plus leurs vêtements). Également des élancements dans le sein, irradiant, pendant les tétées (au début surtout), mais aussi quand les seins se "gonflent" de pré-lait. La mère peut également avoir une mycose vaginale.
Autre signe qui ne trompe pas : bébé a du muguet qui se manifeste sous forme de points blancs et une muqueuse rose-rouge dans la bouche. Comment être sûre qu’il s’agit bien de muguet ? Il suffit de gratter légèrement la langue de bébé : si les petites taches blanches disparaissent, ce sont des résidus alimentaires. Si elles restent, c’est bien de muguet dont il s’agit. Un érythème fessier un peu particulier (avec des taches blanches là aussi) viendra confirmer les suspicions.
Le muguet est causé par le candida albicans, un champignon qui vit normalement dans le tube digestif, et qui, dans certaines conditions, peut se développer anormalement. Les mères qui auraient elles-mêmes un certain déséquilibre au niveau de leur flore peuvent transmettre ce terrain à leur enfant. Ce type d'infection est très fréquent et favorisé par les tissus synthétiques (qui gardent humidité et chaleur), la prise d'antibiotiques, l'excès de sucre chez la mère qui allaite et une flore intestinale déséquilibrée : tous ces facteurs favorisent le développement de ce champignon.
Souvent, le muguet a pour origine une candidose vaginale traitée pendant la grossesse, et se déclare au niveau des seins un mois après l'accouchement; mais on entend des cas où le muguet s'est déclaré deux-trois jours après l'accouchement. Rien de définitif : le muguet ne doit pas faire l'objet d'un arrêt de l'allaitement, ni être pris, à tort, pour une lymphangite.
- Pas de panique, ce n’est pas une maladie grave mais il est conseillé de consulter une sage-femme, conseillère en lactation, ainsi qu’un médecin, afin d’optimiser la poursuite de l’allaitement en cas de candidose.
- La mère devra être traitée au plus vite, en suivant un régime adapté, mis au point par un praticien de santé naturelle. Il convient de supprimer les sucres (le candida albicans s’en nourrissant) ainsi que d’autre catégories d’aliments (lactose, gluten…). Ce régime est certes contraignant, mais il faut savoir que les anti-fongiques ne règleront le problème que temporairement. La candidose est une véritable cochonnerie récidivante, et quelques mois d’efforts au niveau alimentaire paieront. Promis !
- En parallèle à un régime alimentaire spécifique et à l’application de crèmes, la mère allaitante doit coloniser sa flore intestinale avec de bonnes bactéries : prendre des probiotiques deux fois par jour (en respectant un espacement de 2 heures avec une prise d'antibiotique par la bouche s'il y a lieu). Le bébé allaité bénéficiera lui aussi des probiotiques, qui aideront son muguet et sa mycose du siège à disparaître. La mère allaitante peut aussi donner un peu de probiotiques (sous forme de poudre) au bout du doigt, ou sur le mamelon.
- Selon les prescriptions du médecin, on pourra appliquer une crème antifongique localement, sur les seins, après les avoir rincé avec une solution eau + vinaigre blanc + bicarbonate de soude. On appliquera la crème également sur les fesses de bébé. Mais le problème n'étant pas réglé à la base, l'infection sera souvent récidivante.
- Il faudra aussi rincer les seins une quinzaine de minutes avant la tétée, pour que le mamelon ne porte plus trace du produit, c'est pourquoi une version de la crème antifongique sous forme de gel buccal est préférable.
- Si la douleur est trop intense, et qu'un seul sein est atteint, on peut tirer son lait au sein abimé, et poursuivre l'allaitement avec le sein non touché. Le lait ainsi tiré devra être consommé très vite, ou jeté. Ne pas le réfrigérer ni le congeler, il doit être consommé dans les deux/trois heures. Le lait se conserve ce temps-là sans problème, à température ambiante, sous un climat tempéré.
- Préférer donner le sein peu de temps, mais souvent : un sein guérit toujours plus vite, qu'il s'agisse d'un muguet, d'une crevasse... s'il est sollicité 10 minutes toutes les deux heures plutôt que 30 minutes tous les trois-quatre heures. Penser à donner les deux seins et si un sein est vraiment trop douloureux, donner le sein sain, et exprimez le lait du sein douloureux)
- Un linge rempli de glaçons fera du bien au mamelon, avant la tétée (mais pas de glaçon directement sur la peau bien sûr).
- Prétraitement en local : avant d'appliquer un gel ou une crème traitante, rincer les seins avec une solution de vinaigre blanc (une cuillère à soupe pour une tasse d'eau) ou encore une cuillère à café rase de bicarbonate de soude pour une tasse d'eau.
- Prêter une hygiène accrue au lavage des soutiens-gorge (à part, non mêlés au reste du linge sale en attente), aux serviettes de toilette et aux coussinets d'allaitement (si lavables : à l'eau tiède puis à l'eau très chaude). Jeter à chaque tétée les coussinets d'allaitement jetables.
- Rincer ses seins et la bouche des enfants à l'eau bouillie (préalablement refroidie !) après la tétée.
- Respecter une bonne hygiène des mains, car le muguet est aussi présent sur les fesses de bébé. Toujours bien se laver les mains après les changes.
- Laver à l'u très chaude, les différentes parties du tire-lait, ainsi que le réfrigérateur.
- Monilia Albicans en 9CH aide beaucoup en interne en complément pour la souffrance des seins lors de l’allaitement.
- Consulter un médecin, pour une médication à base d'antifongique buccal (et en appliquer sur les mamelons après les tétées). Le praticien proposera sans doute un autre antifongique à appliquer sur les fesses de bébé, car un muguet va transiter de sa bouche à ses fesses, de ses fesses à sa bouche (c’est le même canal !).
- Si le bébé ou sa maman (si elle allaite) viennent de prendre un antibiotique, il est essentiel de coloniser leur flore intestinale avec de bonnes bactéries : prendre des probiotiques deux fois par jour (avec un espacement de 2 heures avec une prise d'antibiotique par la bouche s'il y a lieu).
- Si la mycose apparaît et qu'il n'y a pas eu de prise d'antibiotique donner quand même à bébé des probiotiques pour nourrisson.
- Le traitement d'une mycose du siège est plus long que celui d'un érythème fessier simple. L'idéal est de bien s'en occuper dès le début. Les champignons aiment les milieux humides, à l'abri de la lumière. On enlève donc les couches, on expose bébé à la lumière naturelle de la maison, tout en s'assurant qu'il n'ait pas froid.
- Stériliser les éventuelles sucettes physiologiques (tétines).
- Passer à l'eau très chaude (ou lave-vaisselle) ou stériliser les hochets et autres joujoux portés en bouche par l'enfant, les pipettes de vitamine D ou de jus de fruit si bébé en prend. Bien se laver les mains après avoir changé votre enfant.
- Faire la chasse dans toute la famille et l'environnement : changer toutes les brosses à dents de la famille, changer les tétines (même si ébouillantées) et pister aussi les animaux familiers
Certains épisodes comme les poussées de croissance du bébé (vers 3 semaines, 6 semaines) peuvent faire penser à une diminution de l'allaitement alors qu'il suffit de mettre le bébé au sein plus souvent et de prendre du repos pour que l'allaitement continue normalement.
Les aliments qui favorisent la lactation : Carottes, Fenouil, Cumin et carvi, Amandes, noix de cajou, dattes, Malt en poudre, Orge cuit, lentilles cuites, Café de céréales, Salade verte, Cresson, Millet, Quinoa, Bière sans alcool, Fenugrec en gélule ou à broyer soi-même en graines (à l’aide un moulin à café) ou graines germées… Selon la forme (gélule ou alimentaire), l’intégrer dans les salades, pendant ou en dehors des repas.
Les aliments qui diminuent la lactation : persil, aneth, menthe, et surtout la sauge et le soja de par leur teneur en phyto-œstrogènes.
Chaque culture a ses aliments à consommer et à éviter pour avoir une bonne production de lait. Il faut se méfier des ouï-dire sur le sujet : il n'est pas rare de voir un aliment à éviter dans un pays tandis qu'il sera recommandé aux femmes allaitantes dans un autre pays. Le mieux est d’essayer par soi-même et de constater le résultat.
Les plantes galactogènes : anis vert, basilic, céleri, cumin, fenouil, ortie et verveine.
Il existe de nombreuses tisanes à réaliser soi-même, en voici quelques recettes :
Première recette :
- Anis écrasé : 2 cuillères à café
- Basilic : 2 cuillères à café
- Fenouil écrasé : 2 cuillères à café
- Ortie : 2 cuillères à café
- Verveine : 2 cuillères à café
A partir de ce mélange, laisser infuser 2 cuillères à soupe pour ½ litre d’eau pendant 5 min.
Deuxième recette* :
-1/3 cuillère à café de graines de cumin
-1/3 cuillère à café de graines de fenouil
-1/3 cuillère à café de badiane (anis étoilé)
Troisième recette* :
- 10g de semences d'angélique
- 50g d'anis vert
- 30g de carvi
- 40g de fenouil
- 40g de galéga
- 20g de houblon
- 20g de lamier blanc
* Faire chauffer 1 litre d'eau, mettre une poignée de la préparation, couper le feu et laisser infuser 5/10 minutes, pas plus.
Boire 1 litre par jour pendant 3 jours, puis 1/2 litre par jour pendant encore 3 jours. Si un engorgement se fait sentir, diminuer la quantité.
En parler à son médecin : il se peut que certaines plantes entre en interaction avec certains médicaments.
Encore une fois, l’homéopathie citée ici l’est à titre d’exemple. Il y a autant de remèdes que de cas, et il est conseillé de consulter un homéopathe qui affinera le protocole en fonction des besoins de la maman allaitante et de son terrain.
Voici quelques grands remèdes classiques:
- Ricinus communis : il augmente la sécrétion lactée. Attention à la dilution : en 3CH (trois granules trois fois par jour) pour augmenter la sécrétion lactée mais en 30CH il l’arrête (pratique pour un sevrage difficile). Lorsqu'il est utilisé en association avec Urtica Urens, il est très efficace. 3CH : 3 granules matin et soir, loin des repas (ou plus, jusqu’à sentir la montée de lait).
- Urtica urens : il facilite l’écoulement lacté quand vous devez faire face à un engorgement douloureux. Il est également indiqué dans les cas où les seins démangent (avec une douleur brûlante et piquante). C’est un bon remède en cas de diminution de la production lactée, en petite dilution. 4CH : 3 granules matin midi et soir.
- Agnus castus : 5CH 3 granules 3 fois par jour.
- Phytolacca : Il est recommandé pour les cas de mastite, sein dur et douloureux, crevasses et/ou fièvre associée à une grande fatigue. 9CH : 3 granules 3 fois par jour.
- China : c'est le remède de la femme épuisée, pâle, qui se sent vidée, hypersensible, typique de la jeune mère. Elle supporte mal les bruits (les pleurs) les lumières, les odeurs…le tableau est complet si elle présente un ballonnement de tout l’abdomen et si il y a eu des pertes liquidiennes importantes, hypotension ou anémie. 7 CH : 3 granules 3 fois par jour.
Le foie, chargé de détoxifier l’organisme des nombreuses substances étrangères, est extrêmement sollicité durant la grossesse, car en charge de régénérer les hormones (oestrogènes et progestérone) hautement sécrétées durant cette période. Il faudra donc éviter de le surcharger inutilement, en évitant le contact avec des produits tels que les AGE (dus aux cuissons trop agressives), les pesticides, les colorants, les édulcorants, les conservateurs… contenus dans notre alimentation et notre environnement.
On sait aujourd’hui que la barrière placentaire laisse passer de nombreux toxiques, que l’on retrouve dans l’organisme du fœtus quand la mère y a été exposée (pesticides, mercure, bisphénol A, PCB et bien d’autres molécules toxiques).
Sont donc à éviter :
Des études ont démontré qu’il existe une relation directe entre l’environnement toxicologique du milieu professionnel des parents et l’existence de certaines anomalie chez leur bébé (par exemple la cryptorchidie). Le cas le plus connu est celui des régions où l’agriculture est intensive et où les malformations sexuelles sont fréquentes. On constate aussi des troubles de la fertilité.
Les gros poissons situés en bout de chaîne alimentaire sont chargés en méthylmercure, un neurotoxique capable de traverser la barrière placentaire et d’atteindre le cerveau du fœtus. Il est donc préférable de se passer de thon, brochet, espadon, anguille, etc...
Cette substance chimique entre dans la fabrication de certains plastiques utilisés dans les biberons, les revêtements de boîtes de conserve, canettes etc. Néfaste pour les systèmes hormonal, reproductif, neurologique et immunitaire, il est suspecté d’être impliqué dans de grands problèmes de santé (type cancers du sein, de la prostate, diabète, maladies cardiovasculaires, baisse de la fertilité…).
Par précaution, les femmes enceintes ou allaitantes devraient éviter les contacts réguliers avec ce produit :
Certains de ces plastiques peuvent être repérés par le chiffre 3 (PVC), 7 ou PC (polycarbonate) au centre ou en dessous du symbole de recyclage.
De nombreuses peintures contiennent des solvants organiques volatiles (gaz). On trouve également des solvants dans les produits courants tels que le vernis à ongles, les produits de nettoyage à sec.
Pour votre bébé :
Le lait maternel n’a pas que des bienfaits nutritifs pour votre bébé.
En cas d'irritation de tout type de la peau (par exemple un érythème fessier), vous pouvez étaler du lait maternel sur la zone affectée et le laisser sécher.
En ce qui concerne l'acné du nourrisson, les croûtes de lait ou l’eczéma sec, mélanger 20ml de lait maternel gras avec 1càc d'huile d'olive bio et tamponnez les zones.
Pour l'eczéma purulent, il vous faudra appliquer du pré-lait sur les zones à assécher jusqu'à ce que la peau soit sèche. Renouvelez souvent les applications.
Il est aussi important de préciser que le lait maternel est un antibiotique naturel, on peut donc l'utiliser contre les Otites, conjonctivites et rhumes.
Vous pouvez laver le nez de votre bébé avec du lait maternel à la place du sérum physiologique. Si le jet de lait qui sort du sein est suffisamment fort, vous pouvez envoyer une giclée, en pressant sur le sein, dans chaque narine. Sinon, exprimez à la main quelques millilitres de lait et aspirez les avec une dosette de sérum physiologique préalablement vidée (pressez la dosette pour faire sortir l'air puis plongez dans le lait, relâchez, le lait est aspiré). Puis, mettez votre bébé en position, tête sur le côté, et mettez du lait dans la narine du haut. Tournez sa tête et faire pareil dans l'autre narine.
Si votre « bout de chou » a le nez très bouché, vous pouvez d'abord lui laver le nez puis, 10-15 min après, recommencez pour qu'il soit bien en contact avec les muqueuses. Le gros avantage du lait par rapport aux autres produits est que s’il passe malencontreusement dans la gorge il n'irrite pas du tout.
A savoir, à la place du mouche-bébé, qui peut être irritant, vous pouvez faire téter votre bébé en vous installant couchée sur le dos (ou légèrement relevée pour le confort) et en le plaçant sur vous à plat ventre avec sa bouche sur votre sein ; ainsi votre bébé tète le nez vers le bas : les sécrétions descendent naturellement, il n'y a plus qu'à essuyer.
En cas de conjonctivite, ou d’yeux irrités, vous pouvez mettre plusieurs fois par jour quelques gouttes de lait maternel dans l'œil.
Si votre enfant a une otite, les éléments anti-inflammatoires du lait aideront à la guérison et soulageront la douleur. Même en cas de tympan percé ou de risque que ça arrive, le lait dans l'oreille ne posera pas de problème et continuera d'agir puisque le lait est un liquide humain (contrairement aux gouttes médicamenteuses qui sont contre-indiquées en cas de tympan percé).
Votre lait n’est pas uniquement là pour votre bébé, il peut vous être à vous aussi bénéfique. Par exemple, utilisé tel quel sur la peau, comme un lait de toilette il nettoiera, hydratera, tonifiera et rendra votre peau douce et lumineuse.
Une utilisation en guise de masque de beauté est également possible :
Pour ce faire, mélangez 1 c. à soupe d'argile rose ou blanche avec 1 c. à soupe de lait bien gras. Appliquez la solution obtenue et ensuite laissez sécher un bon quart d’heure. Enfin, rincez à l'eau ou avec une lotion à l'eau de rose ou de fleur d'oranger.
Si vous souhaitez obtenir un masque exfoliant, mélangez du lait maternel avec du riz cuit mixé et un peu d'huile d’olive. Vous obtiendrez un mélange idéal pour avoir une peau douce et éclatante débarrassée de toutes ses cellules mortes.
Vous pouvez aussi l’utiliser en massage après le shampoing sur cheveux secs pour réparer les cheveux abîmés.
Le lait maternel peut même vous aider contre les verrues, les petites écorchures ou les brûlures. Pour cela, appliquez du lait extra-frais et renouvelez l’application régulièrement.
Il faut savoir que le lait frais fonctionne aussi très bien contre tous les troubles digestifs tout simplement en buvant 20 à 30 ml de lait une demi-heure avant le repas.
Le lait maternel peut marcher pour beaucoup de choses, il ne faut donc pas hésiter à faire des tests d’autant plus qu’il n'y a aucun risque d'effet négatif, que ce soit pour votre bébé ou pour vous-même. Quoi qu’il en soit, pour toutes les recettes, il vaut mieux que vous exprimez du lait frais tous les jours, afin qu'il garde toutes ses qualités et reste le plus efficace.
Que ce soit en tricot, en papier ou au masking tape, au format triangle, rond ou pompon, les guirlandes apportent une touche déco originale et économique. N'hésitez pas à surfer sur le net pour trouver LA guirlande qui vous inspire !
Il est plus facile de poser des stickers sur les murs que de les peindre à chaque envie de changement déco, c'est pourquoi les gommettes ou confettis sont une alternative aux coups de pinceaux (même si vous pouvez allier les deux pour un joli contraste). Au niveau des formes, vous pouvez opter pour des pois, des triangles, voire toute autre forme si vous en avez le temps et la patience : il vous suffira pour ce DIY de découper la forme souhaitée dans du papier de couleur, d'anciens magazines, etc et de les coller sur les murs de la chambre de votre enfant.
Que vous soyez ou non doué en peinture, un peu d'aquarelle sur une feuille blanche fait son petit effet. Laissez libre cours à votre imagination : le prénom de votre (futur) enfant, des dessins, des formes, des mélanges de couleurs, etc... Encadrez ensuite vos réalisations dans de jolis cadres pour une déco unique !
D'autres tutos DIY :
]]>En général, la régurgitation banale survient juste après le biberon, sous la forme d’un rot, et est indolore. C’est un mécanisme physiologique qui permet au tout petit d’évacuer l’excès d’air avalé en même temps que le lait. Que bébé soit nourri au sein ou au biberon, il rotera immédiatement après la tétée ou quelques minutes après. Parfois même, pendant qu’il tète, bébé gigote et semble mal à l’aise ; le faire roter en cours de tétée lui permet alors d’évacuer l’air avalé et de continuer à boire avec plus de facilité. L’enfant reste de bonne humeur et peut même continuer à boire normalement lorsque cela arrive pendant la tétée.
La régurgitation se compose habituellement de salive et de suc gastrique (elle ne contient qu’une faible quantité de lait), et n’affecte pas la croissance de bébé. Rien à voir avec les vomissements qui sont un renvoi actif du contenu gastrique, beaucoup plus abondant et qui jaillit avec des efforts, notamment des contractions des muscles abdominaux. Le bébé est toujours un peu baveur ou cracheur et on estime qu’environ 70 % des nourrissons ont trois ou quatre régurgitations par jour, jusqu’à l’âge de quatre mois et qu’ils sont encore 24 % à en avoir, jusqu’à l’âge de sept mois. Dans la plupart des cas, le bébé qui régurgite est un bébé qui se porte bien, et qui grandit tout à fait normalement. Dans le cas du reflux gastro-œsophagien, les régurgitations (pas forcément plus abondantes) surviennent plusieurs heures après et peuvent faire souffrir bébé. Elles surviennent parfois à l'occasion d'un changement de position brutal.
Il ne faut s’en inquiéter que si elles s’accompagnent de :
On doit dans ces cas évoquer un reflux gastro-œsophagien. Seul le médecin peut établir le bon diagnostic en pratiquant, au besoin, des examens complémentaires.
On peut distinguer trois causes principales, mécaniques ou physiologiques.
La méthode la plus simple consiste à appuyer bébé sur son épaule, en position verticale, en lui frottant doucement le dos pendant quelques minutes. Sinon, le placer en positon assise sur ses genoux en plaçant une main contre son dos, et l’autre, sous son menton, de sorte que sa tête reste droite. Ou encore, le coucher à plat ventre sur ses genoux et lui tapoter légèrement le dos. Pensez à poser un linge sous son menton pour ne pas tacher ses vêtements !
Et si le rot ne vient pas ? Le rot peut survenir tout de suite après le repas, mais aussi plus tard ou pas du tout. Si bébé n’a pas fait de rot après 10 minutes, ça ne sert à rien de l’attendre : le rot n’a rien d’obligatoire ! Certains bébés, avalant moins d’air car nourris au sein, n’en font presque jamais.
Bébé s’est endormi sans faire de rot ? Le coucher, car s’il a besoin d’en faire un, il s’agitera dans les minutes suivantes. Si c’est le cas, il suffit de le prendre dans les bras pour lui faire faire un magnifique rot, et hop, au dodo !
Si certains bébés régurgitent plus que d’autres, tant que l’enfant est de bonne humeur, s’il continue à prendre du poids et s’il a toujours un teint bien coloré, il n’y a pas de raison de s’inquiéter.
Cependant, durant les 2 premiers mois de sa vie surtout, tout enfant qui vomit abondamment et en jet doit être vu par un médecin afin d’éliminer les risques d’une anomalie anatomique, comme une sténose du pylore (c’est-à-dire un rétrécissement de la valve à la sortie de l’estomac). D’autres anomalies, plus rares, peuvent survenir, et le vomissement d’un liquide bilieux (jaune) est le signe d’un problème plus grave qui nécessite de consulter rapidement.
Consulter si les techniques de prévention n’améliorent pas les régurgitations et que l’enfant :
Il faut savoir que le reflux gastro-œsophagien est plus fréquent chez les prématurés, chez les enfants opérés pour des anomalies de l’œsophage, et chez ceux qui souffrent de problèmes pulmonaires, d’hypotonie ou de problèmes de développement psychomoteur.
En savoir plus sur : Les idées de déco DIY pour la chambre de votre bébé
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Le traitement médical classique consiste à appliquer une crème antifongique sur les fesses de bébé, ce qui ne fera que masquer le symptôme sans régler le problème à la base. Dans ce cas, on peut s’attendre à voir le problème se manifester à nouveau…
Le traitement d'une mycose du siège est plus long que celui d'un érythème fessier simple. L'idéal est de bien s'en occuper dès le début. Vérifier en parallèle que bébé ne présente pas d’autres signes de candidose type « muguet » dans la bouche (petites taches blanches sur les muqueuses), et que sa mère (s'il est allaité) ne souffre pas de candidose mammaire. Si c’est le cas, il faut traiter tout le monde en même temps !
Si l’enfant ou la mère (en cas d’allaitement) ont pris un antibiotique, il est essentiel de coloniser leur flore intestinale avec de bonnes bactéries : les probiotiques s’imposent alors, deux fois par jour à jeun (respecter un espacement de 2 heures avec une prise d'antibiotique par la bouche s'il y a lieu). Si la mycose du fessier apparaît et qu'il n'y a pas eu de prise d'antibiotique donner quand même à bébé des probiotiques pour nourrisson.
Les champignons aiment les milieux humides, à l'abri de la lumière. On enlève alors les couches et on expose bébé à la lumière naturelle de la maison ou du soleil. Lui laver les fesses avec du liniment ou de l'huile d'olive pure est plus doux pour la peau irritée. Lorsque les fesses ou les petits plis sont asséchés, tamponner la peau avec de la teinture-mère d'échinacée pure dans une base de glycérine.
Si bébé porte des couches pendant la journée, la changer plus souvent. Pendant la nuit, la changer au moins une ou deux fois (surtout s'il s'agit d'un petit bébé).
La guérison complète se fait habituellement en 2 ou 3 semaines. Plusieurs autres alternatives au traitement sont possibles, que ce soit de laver la peau avec un mélange d'eau et de bicarbonate de soude, badigeonner avec une solution d'extrait de pépins de pamplemousse (10 gouttes dans 125 ml d'eau)… Quel qu’il soit, il est préférable de garder le même traitement quelques jours pour bien évaluer son efficacité. En l’absence d'amélioration, consulter son médecin.
A lire aussi comment choisir une boisson végétale pour bébé
ou Tout savoir sur les couches lavables
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Les laits infantiles dits «de suite» doivent respecter une réglementation européenne rigoureuse définissant les teneurs en vitamines, minéraux, protéines etc… des laits donnés au bébé jusqu’à l’âge d’un an. On peut ensuite proposer du lait de croissance ou bien donner à partir de 6 mois, en complément des biberons «bio-végétaux» qui sont issus de plantes oléagineuses comme les amandes, les châtaignes, ou encore donner des céréales comme les boissons végétales de riz ou de soja, à condition de tenir compte des manques en protéines de certains, ou de la présence d’oestrogènes dans d’autres…
La boisson végétale d’amande est ainsi riche en calcium si elle a été enrichie en algues. La boisson végétale de riz est pour sa part très digeste et est à conseiller pour préparer les premiers petits plats de la diversification, mais elle est très pauvre en protéines. La boisson végétale de soja doit être proposée de façon très ponctuelle car elle est trop riche en oestrogènes et peut aussi s’avérer allergisante.
- Boisson végétale d'amande : riche en vitamines énergétiques et protectrices : A, B, C, E, minéraux grande teneur en calcium, oligo-éléments, acides gras essentiels, et acides aminés. Convient aux bébés exposés aux troubles digestifs et problèmes cutanés.
- Boisson végétale de châtaigne : source de calcium très assimilable, contient tous les acides aminés essentiels, acides gras insaturés, vitamines B1 et C, magnésium. Ses sucres enrichissent la flore intestinale. Très bonne digestibilité et excellent reminéralisant. Indiqué pour les bébés souffrant de reflux gastrique.
- Boisson végétale de riz : à partir de 5 mois, riche en sucres lents et très pauvre en graisse, elle est très digeste et peut être proposée à l’enfant lorsqu’il est malade ou fatigué afin de soulager son système digestif. Elle contient trop peu de protéines pour être l’unique nourriture du bébé. Cette boisson sera de meilleure valeur nutritive en étant incorporée à de la purée d’amande, de sésame, ou bien de la poudre d’amande ou de châtaigne.
Les marques prennent en considération les besoins nutritionnels de bébé, c'est pourquoi la plupart font des mélanges de plusieurs aliments, pour que les qualités nutritionnelles de chacun se complètent.
Il faut noter cependant une différence entre les selles d’un bébé allaité et d’un bébé non allaité : les premières sont plutôt liquides, de couleur jaune paille et parfois grumeleuses. Le bébé fera souvent 4 à 6 selles par jour, du moins au début. Le bébé nourri aux laits infantiles fera des selles plus consistantes, de couleur plus foncée, et moins nombreuses.
Si l'enfant est allaité sur du long terme, il se peut que les selles se raréfient (jusqu’à une tous les deux à trois jours environ) sans que cela soit inquiétant, car la capacité d'assimilation du lait maternel est grande, ce qui entraîne moins de déchets. Mais c'est très différent pour un bébé qui boit des préparations pour nourrissons. Ce dernier doit faire une selle quasiment tous les jours car ces laits sont moins bien assimilés.
L'important au final est que bébé, allaité ou pas, élimine confortablement et que sa selle ne soit pas dure.
Dans la grande majorité des cas, la constipation est dite « fonctionnelle », c'est-à-dire qu’elle n’est liée à aucune pathologie et qu’il n’y a pas lieu de s’inquiéter. Les causes les plus fréquentes sont :
- Alimentaires : une modification dans l’alimentation (de l’enfant ou de la mère allaitante), un passage du sein au biberon ou le début de la diversification.
- Juste après un épisode de diarrhée, ce qui est tout à fait normal.
- Environnementales : un changement de situation, un voyage, un déménagement, une arrivée à la crèche…
- Liées à un stress : tout comme chez l’adulte, une modification dans les habitudes ou une inquiétude peut occasionner une constipation passagère.
- Un manque d’apport en eau : très fréquent, en particulier l’été.
- Des difficultés de l’apprentissage de la propreté, vers 18 mois : si l’on demande trop tôt à l’enfant un effort de propreté qu’il n’a pas encore intégré, cela peut entraîner une sorte de blocage.
Si le bébé non allaité espace ses selles régulièrement jusqu’à 2 jours, ajouter 5 gouttes d'huile de cameline (de première pression à froid) dans son biberon, deux fois par jour.
Lorsqu’un bébé allaité souffre de constipation, c’est la maman qui doit modifier son régime alimentaire. C’est à dire s’hydrater beaucoup (1 litre et demi d'eau de qualité par jour), ajouter du jus de pruneaux biologiques ou de la compote de pruneaux, manger des betteraves biologiques ou boire du jus de betteraves.
Elle peut aussi ajouter de l'huile de lin crue à son alimentation (1 à 2 c. à table, soit 15 à 30 ml) ou manger des graines de lin idéalement moulues chaque jour (saupoudrées sur de la compote ou encore sur le muesli du matin). La mère doit donc régler son propre problème de constipation.
Le bébé peut aussi réagir au fer pris en supplément. Le mieux est d’arrêter afin d’observez la différence chez bébé.
Les bébés nourris avec les préparations lactées enrichies de fer souffrent souvent de maux de ventre et de constipation. Il suffit de revenir à une préparation régulière qui contient du fer mais en moins grande quantité
Lorsque bébé est traité pour des problèmes de reflux gastrique ou régurgitation, penser que les anti-acides ont un effet de constipation : voir alors avec le pédiatre
Eviter en excès les farines dans le biberon qui favorisent la constipation de bébé.
Masser doucement le ventre de bébé dans le sens des aiguilles d'une montre plusieurs fois par jour. Lors du change, lui faire faire le mouvement de pédalo avec ses jambes pour stimuler le mouvement intestinal (péristaltisme). On peut aussi replier ses jambes sur son abdomen pour faciliter l’expulsion.
On peut aussi lui donner une tisane de guimauve qui est émolliente et adoucissante (2 onces (60 ml) dans un biberon) ou bien du jus de carottes ou de betteraves dilué moitié/moitié avec du mucilage de graines de lin (tremper 1 à 2 c. à table (15 à 30 ml) de graines de lin dans 1 tasse (250 ml) d'eau chaude pendant 20 minutes et filtrer).
Masser son petit bidon dans le sens des aiguilles d’une montre.
Lors des épisodes de constipation, faire un biberon sur deux à l’eau d’Hépar. Ne pas en abuser car cette eau est très chargée en minéraux, notamment en magnésium, qui pourrait nuire aux petits reins de bébé.
Occasionnellement, un petit lavement tiède à la tisane de camomille dans une poire rectale pour bébé est aussi efficace pour évacuer les selles durcies.. Huiler la canule avec de l'huile d'olive, faire pénétrer la canule d'un centimètre environ dans l'anus et presser doucement pour vider la poire (1/4 t. de liquide est suffisant ou 60 ml). Il existe aussi des suppositoires de glycérine pour bébé que l'on peut utiliser occasionnellement afin de ne pas créer d'accoutumance. Le « truc du thermomètre » supposé déclencher l’envie est lui aussi à éviter !
Il est recommandé de limiter les gestes « intrusifs » ou trop marqués au niveau des organes génitaux de bébé. De plus, le risque est qu’il associe le réflexe d’expulsion à la stimulation manuelle : à terme, il sera peut-être encore plus constipé !
Chez un enfant un peu plus âgé, lui apprendre à aller régulièrement à la selle (par exemple, après le petit déjeuner)
Une bouillote placée sur le foie pendant le repas (pour les tout petits) ou la digestion va calmer les douleurs et apaiser bébé. On pourra dans le meilleur des cas constater un effet sur le transit ! (attention à la chaleur et l’étanchéité de la bouillote !!! et ne pas le laisser sans surveillance).
Augmenter la quantité d’eau journalière et supprimer les boissons sucrées
Favoriser les aliments riches en fibres (légumes verts, fruits, compotes et jus de pruneaux) et les laitages
Diminuer les féculents (riz, pâtes...), les carottes, les pommes, la banane, le chocolat
Chez le bébé qui mange solide, en plus des conseils précédents, proposer du jus de pruneaux dilué ou de la compote de pommes-pruneaux biologiques trempés (pour éviter les crampes), les poires fraîches écrasées sont aussi très efficaces tout comme le jus de poire chez certains enfants. Le jus de betteraves biologiques dilué avec de l'eau a aussi un effet laxatif pour sa richesse en magnésium ou encore ajouter de la poudre d'orme rouge dans ses purées ou du son d'avoine biologique. On peut aussi intégrer l'huile de lin dans les purées, à 6 mois votre bébé peut en prendre ½ c. à thé (2.5 ml) et à un an 1 c. à thé (5 ml)
Il est donc fréquent de retrouver de la constipation chez le poupon qui commence à manger car les premiers aliments habituellement offerts sont constipants. Il s'agit de la purée de carotte, de la céréale de riz, des bananes, entre autres. Eviter de lui servir tous ces aliments dans la même journée, et penser à intégrer la courge butternut qui est très douce pour l'intestin ainsi que les poire.
Pas de panique !
Les troubles digestifs étant particulièrement fréquents chez les petits (comme chez les grands), il ne faut pas que les parents s’inquiètent trop. D’autant plus que nombre d’adultes focalisent sur leur propre transit et risquent de stresser leur bébé en surveillant de trop près son transit…
Il faut donc dédramatiser cet épisode et n’appeler le médecin que lorsque :
- Il y a vomissements associés, signe d’une éventuelle occlusion intestinale.
- Bébé ne mange plus et perd du poids.
- Bébé se tord de douleur lorsqu’on lui palpe le ventre.
- Il n’a plus les même réflexes et ne répond plus aux stimulations comme d’habitude.
Lire aussi notre dossier sur les perturbateurs endocriniens
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L’âge recommandé pour débuter la diversification alimentaire est passé de trois, à quatre, puis maintenant six mois. Bien des parents se demandent à quel âge ils peuvent proposer des aliments solides.
Nos premiers ancêtres, transportés par leur mère, apprenaient à saisir la nourriture qui se présentait à portée de leur main, c’est ainsi qu’ils commençaient à manger des aliments solides.
Le meilleur moment pour commencer à introduire des aliments solides est donc celui que l’enfant choisira, si on lui en donne la possibilité il indiquera le moment venu qu’il est prêt pour les aliments solides en piochant dans l’assiette de ses parents et en portant avidement la nourriture à sa bouche. S’il n’est pas prêt, il rejettera toute nourriture proposée.
Le développement général d'un bébé suit le développement de sa capacité à contrôler la nourriture dans sa bouche, et à la digérer. Un bébé qui a des difficultés à faire pénétrer la nourriture dans sa bouche n'est probablement pas tout à fait prêt. Il est important de résister à la tentation « d'aider » le bébé dans ces circonstances.
Même si l’âge de diversification a été retardé, la méthode de diversification classique est toujours adaptée à un bébé de trois mois. A six mois la coordination main-œil s’est développée de telle sorte qu’ils peuvent attraper la nourriture avec les mains. Vous pouvez présenter devant votre enfant plusieurs aliments qui peuvent être tenus facilement dans la main, (Il faut que l’aliment dépasse du poing du bébé.) comme les fleurets de brocolis cuits, des bâtonnets de carotte cuits, des bâtonnets de concombre crus, quartiers de tomate…
Et puis laissez-le choisir. Offrez-lui dans la mesure du possible ce que vous mangez vous-même, pour qu'il se sente partie prenante de tout ce qui se passe. Les bébés se nourrissent eux même de manière équilibrée et saine quand on leur fait confiance dans le choix des aliments. Il n’y a pas vraiment de règles, soyez à son écoute et à votre écoute.Et prenez plaisir à observer votre bébé apprendre à se nourrir et à développer la psychomotricité de ses mains et de sa bouche pendant le processus.
Il est important de garder l'élément du jeu et de l'exploration plutôt que de se concentrer sur l'aspect « manger ». Cela permet une transition naturelle vers la nourriture solide.
Les bébés qui se nourrissent seuls avec des aliments qu’ils manipulent, peuvent facilement participer aux repas familiaux. Ils tendent à accepter un éventail varié d'aliments et auraient moins de risque de refuser la nourriture, probablement parce qu'ils ne se focalisent pas uniquement sur la saveur de la nourriture mais rentrent aussi bien en contact avec la texture et la couleur qu'avec la taille et la forme des aliments. Ils ont également la possibilité de laisser les aliments qu'ils ne semblent pas aimer ou qui ne leur conviennent pas et sont plus à même d’essayer de nouvelles textures et saveurs qui se présentent sur la table.
Le sol de votre cuisine sera jonché de nourriture ! Installez un tapis ou du papier journal sous la chaise de votre bébé pour faciliter le nettoyage.
Si votre bébé se tient assis bien droit, si vous n’intervenez pas en mettant les aliments directement dans sa bouche, le risque d’étouffement est minime.
Tant qu’il ne sera pas capable de prendre de lui-même la nourriture, il ne sera pas capable de la porter à sa bouche et par conséquent l’avaler de travers. Une fois qu’il en sera capable il aura développé les capacités nécessaires pour la mastiquer et la déglutir.
Les bébés n'ont pas besoin de dents pour mordre et de mastiquer, même avec les gencives ils y arrivent !
Toutefois, n’oubliez pas que les bébés ne doivent jamais être laissés sans surveillance quand ils mangent.
Découvrez nos articles sur l'hygiène du bébé et notre témoignage sur les couches lavables
]]>A lire aussi Comment choisir une couche lavable entre les TE1 TE2 ou TE3 ou la couche de natation ?
Pas facile de faire son choix ! Nous allons donc vous aider à y voir plus clair et à décrypter la composition des couches jetables.
Certains composants, mentionnés ou non sur le packaging, doivent attirer votre attention :
le « SAP » ou polyacrylate de sodium est une substance synthétique qui se présente sous forme de petits grains. Ces grains gonflent au contact de l’humidité et ont pour but d’absorber l’urine de bébé. C’est lorsqu’il y a un trop plein d’humidité que le SAP risque d’être libéré de la couche. Vous pouvez faire le test à la maison en plongeant une couche jetable dans de l’eau : avec ce surplus d’humidité, le SAP sortira sous forme de petites billes.
Le SAP n’est pas en contact avec la peau de bébé car il est enfermé dans de la cellulose (d’origine naturelle dans les couches écologiques). De plus, si bébé est changé régulièrement, il n’y a pas de risque que sa peau entre en contact avec cet absorbant. Le SAP n’a pour l’instant pas d’alternative naturelle, ni pour les couches classiques, ni pour les couches écologiques. La seule couche garantie 0% SAP est la couche lavable. Il est à noter que les couches jetables écologiques contiennent moins de SAP (6 à 13g) que les couches jetables classiques (20g et +) car il est associé à de l’amidon de blé ou du coton et les billes de SAP sont recouvertes de cellulose dans un souci d’isoler au maximum les fesses de bébé de ce polymère. Ceci explique pourquoi la plupart des couches jetables écologiques sont souvent plus épaisses que les couches traditionnelles.
La cellulose naturelle est de couleur brune; dans un souci esthétique, elle est blanchie de façon plus ou moins naturelle. Un blanchiment au chlore n’est pas naturel puisque des dioxines peuvent entrer plus tard en contact avec la peau de bébé. La mention TCF garantie l’absence totale de blanchiment au chlore, ou dérivés chlorés (comme l’ECF, moins nocif que le chlore élémentaire), le blanchiment est réalisé à partir de combinaisons oxygénées.
Directement en contact avec la peau de bébé, le voile intérieur se doit d'être sain pour bébé. C'est lui qui isole les fesses de bébé du SAP. Le voile intérieur, également appelé "voile de surface", se compose du voile de contact et du voile de distribution. Le premier protège la peau de bébé de l'urine contenue dans le matelas absorbant et le second se retrouve en dessous, pour amener l'urine vers le matelas absorbant. Ce voile est non tissé et généralement produit à partir de polypropylène. Dans les couches écologiques il peut également être composé de matériaux agro-sourcés (canne à sucre ou maïs).
Actuellement, il n’existe aucun modèle de couche jetable 100% naturelle, biologique et biodégradable, avec 0% de matériau de synthèse ou 0% d’impact sur l’environnement. Les couches jetables écologiques contiennent plus de matières premières renouvelables (40 à 60% contre 15-35% pour les couches classiques), moins de substances nocives et moins de matières plastiques que les couches classiques qui peuvent en contenir entre 65 et 85%. Les fabricants de couches écologiques font de leur mieux pour proposer régulièrement de nouveaux modèles avec un minimum de matériaux et ingrédients synthétiques. Ils font plus de contrôles et mettent en place des procédés de fabrication plus stricts que ne l’impose le cadre légal.
cellulose issue d'exploitation forestières durable.
sans chlore élémentaire
produit au contenu biosourcé et composé de matières renouvelables (certification fournie par l’institut indépendant Vincotte)
produit élu meilleur produit éco par un jury de 100 consommateurs
Et enfin un tableau comparatif des meilleurs couches jetables :